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C’est en plein bouleversement politique en Iran que Maryam arriva à Paris en octobre 1979. 

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Son premier objectif fut d’apprendre le français. Le second, de préparer le concours d’entrée à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts.

Elle réussit le concours et cinq ans plus tard, elle obtint le diplôme de dessin avec mention. C’est à cette occasion et en récompense qu’elle fut invitée à exposer à la galerie de la grande masse des beaux-arts, rue Mazarine, une série de ses œuvres sur le thème du « cirque » qui eurent un franc succès.

 

Puis, attirée par la lithographie et la sérigraphie, elle pratiqua ces techniques pendant deux ans dans les ateliers d’Abraham Hadad et de Michel Salzmann. 

 

Elle voulut ensuite compléter sa formation en acquérant les aspects théoriques de l’Art. Elle s’inscrivit donc à la Sorbonne d’où elle sortit avec une maîtrise d’arts plastiques. 

 

Enfin, plusieurs années après, Maryam intégra une école de décoration et eut donc, parallèlement à ce parcours artistique, l’occasion d’exercer une activité de décoratrice et de professeur d’arts  plastiques.

 

Depuis 1986, des expositions collectives se sont succédées à travers la France. À partir des années 2000, son travail fut exposé de part le monde en passant par les Etats-Unis (Dallas et Washington), l’Europe ( Suède, Espagne, Italie, Belgique) et la Chine (Pékin).

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L.B. Delongchamps

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Exposition Maryam Shams - Théâtre Garde - Chasse
Maryam Shams- Encre sur papier, série horizon

 Récompenses:

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    1er prix de l'exposition - concours Cogedim, Boulogne-Billancourt          

    Médaille d'argent de la ville de Paris
    1er prix international de la peinture abstraite, salon international de la Côte d'Azur, Cannes
    1er  prix de peinture abstraite à Deauville
    1er  prix de l'estampe du musée des Concelles de Ferrol, Espagne

Ma démarche artistique

Comme Hegel, je pense que l’art est l’Unité du sensible et du spirituel. C’est d’ailleurs ma fascination pour la beauté du monde qui m’a poussé à chercher le meilleur moyen de l’exprimer.

 

Si la technique est indispensable, elle ne peut remplacer une perception spirituelle du monde jusque dans ses aspects les plus invisibles. Le choix d’un trait, d’une ligne, d’une tâche ont une telle importance qu’il impose un geste spontané, inexplicable, intrinsèquement périssable.

Il me faut le capter avant que l’étincelle ne s’envole. Si la beauté est une perception personnelle et subjective, le frisson lui est universel. Je tente de transmettre ce frémissement spirituel dans chacune de mes œuvres en associant matières colorées et matières lumineuses. Je partage cette nécessité intérieure que décrit avec des mots Kandinsky dans ≪ Du spirituel dans l’art ≫.

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À l’École des Beaux-Arts, pour aborder la question du claire obscure et la représentation du mouvement, je choisis de consacrer mon projet de fin d’étude au thème du ≪ Cirque ≫. Plusieurs années plus tard, la couleur-matière fut une pièce maîtresse de mon travail et les œuvres de Tapies ont été une grande source d’inspiration. L’expressionnisme abstrait avec ≪ l’action painting ≫ qui met en valeur la matière et la couleur utilisée comme matière esthétique, caractérise mon travail.

 

Depuis plusieurs années, je me penche sur les effets des vibrations colorées sur le psychisme, mais aussi sur la relation entre le noir et le blanc. Je travaille avec simplicité. Aussi j’utilise volontairement des moyens techniques réduits : du papier et de l’encre. Ce défi technique me permet d’atteindre la pureté de l’expression. La vibration, le mouvement, les rythmes, tous inspirés de la nature extérieur sont mes sujets de recherche actuelle. Dans un état de réceptivité de l’instant, je capte l’insaisissable et le subtil.

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Se rencontrent ainsi la nature extérieure et la nature intérieure. L’unité ainsi créée suscite sensations et réflexions chez le spectateur qui devient, par son interprétation, co-créateur avec l’artiste.

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